Carnet de suggestion 8ème édition

Voici notre troisième carnet de suggestion, comprenant des mangas parus entre août 2019 et juillet 2020 :

Etablissements participants 2019/2020

Légende :

bleu = bibliothèques et médiathèques
rouge = collèges
jaune = lycées
violet = établissements spécialisés + écoles primaires
vert = Bibliothèque Départementale de l’Yonne

Fin des votes pour le prix litt.

Message à destination des professeurs-documentalistes, enseignants et bibliothécaires :

 

Bonjour à toutes et à tous,

le dé-confinement a été annoncé le 11 mai. Dans la réalité, nous savons bien que les choses ne peuvent pas reprendre tout de suite comme avant, et qu’il est encore très difficile de se projeter. Cependant, nous approchons de la fin de l’année scolaire, et nous devons clôturer la 8ème édition du prix littéraire SaYONNE’ara, pour pouvoir envisager sereinement la 9ème édition, sur laquelle nous travaillons déjà, et qui débutera fin sept./début octobre si tout va bien.

C’est pourquoi, nous vous donnons ces 2 dates clés :

1) PRIX LITTÉRAIRE ET VOTES : fin de vote le SAMEDI 20 JUIN.

C’est à cette même date qu’il faudra m’avoir renvoyé impérativement les votes de votre établissement, par mail OU en ligne sur votre espace pro > rubrique « Je Vote ».

Compte tenu des circonstances difficiles de prêt et de vote, nous acceptons tous les votes à partir de 4 livres lus (sur 5) pour les kodomo, shojo & shonen, et 8 livres lus (sur 10) lus pour les seinen.

Les résultats seront annoncés avant les grandes vacances, date à confirmer.

 

2) CONCOURS DE DESSIN POUR AFFICHE SAYONNE’ara :

Ayant de nouveau accès à la boite aux lettre « physique » pour recevoir les productions de dessin envoyées durant le confinement, nous laissons un dernier délai pour l’envoi des dernières affiches : le SAMEDI 13 JUIN. > Plus d’infos sur le concours ici <

Pour finir, je ne sais pas dans quelle mesure nous pourrons maintenir une réunion de bilan. Je vous propose d’attendre de voir comment les choses évoluent, et si nous sommes dans l’impossibilité de nous réunir fin juin, nous verrons pour une éventuelle réunion en visio, ou un retour de vos bilans par mail, que vous recevrez par la suite.

 

On a hâte de connaitre vos mangas préférés !

Bon courage, et à bientôt!

Bilan de la semaine SaYO « à la maison »

Et voilà, l’édition 2020 de la semaine SaYONNE’ara « à la maison » se termine, l’heure est au bilan !

    • 19 intervenants, associations, bénévoles ont participé à la réalisation de cette semaine :

En espérant n’oublier personne, un grand merci : aux membres du comité de sélection SaYONNE’ara, à l’association Cosplayers de France (not. à Jessica et aux Silerius Sisters), à l’association Chouette Cosplay (not. Améline), à Enn’rod, à Iliane, aux bibliothèques de Sens, au Centre Social des Champs Plaisants, au service communication de la Ville de Sens, à Corinne Mazuir, à Aurélie Le Marec, à Kyuti, à l’association Art Levant, à Coralie Castel, à Rinch, et à Fanel
… sans oublier l’ensemble des partenaires, professionnels de l’enseignement, bibliothécaires, éditeurs, canaux d’information et animateurs qui ont relayé l’information…

  • 15 ateliers ont été proposé :
    • 6 tutos « ateliers créatifs »
    • 4 rencontres en live (atelier d’écriture, tuto cosplay et 2 concerts)
    • 3 challenge/jeu/quizz
    • 2 vidéo
  • 1 concours cosplay : 14 candidats (tous très beaux! )

Et dans les quelques retours de créations, on a pu entre-apercevoir :

  • 44 écritures d’haïku
  • 1 poupée teru teru bozu
  • 1 reliure japonaise
  • 358 grues… (on continue le challenge pour celles et ceux qui le souhaitent !)

(N’hésitez pas à nous envoyer vos créations en photo!)

Et bien sûr, merci à toutes et à tous d’avoir participé aux ateliers, nous espérons que cette semaine ensemble vous aura un peu consolé de l’édition annulée de 2020, et nous vous donnons RDV courant mai/juin, à l’issu du déconfinement, pour connaitre :

> les résultats (ENFIN!!!!!) de la 8ème édition du prix littéraire SaYONNE’ara,
> les résultats du concours de dessin pour l’affiche de la 9e édition

 

 

Restez connectés, d’autres surprises arrivent…

Réponses Quizz Kabuki

Et voici les réponses !

Question 1 – Les différents types de théâtre japonais :

Bonne réponse : La réponse C !

Il y a plusieurs sortes de théâtre au Japon : parmi les plus connues, on compte le nô, qui se joue avec des masques (photo A), et le bunraku, qui est un théâtre de marionnettes (photo B). Dans le kabuki, il n’a pas de masques (ou rarement). Tous les rôles, féminins ou masculins, sont joués par des hommes, qui sont maquillés et portent des perruques et autres accessoires.
Il existe cependant bien d’autres genres de spectacle vivant traditionnel au Japon. Par exemple, le kyôgen est une forme de théâtre comique qui se joue comme intermède dans les pièces de nô ; quant au rakugo, il s’agit d’un art du conte comique, un « seul en scène », en quelque sorte !

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Question 2 : identifier le kumadori dans les manga/JV

Bonne réponse : de gauche à droite, le sumo Honda du jeu Street Fighter, Kumadori dans One Piece, et enfin Jiraya dans Naruto…

…qui sont tous les trois inspirés du kabuki ! Cela se voit à leurs visages, qui portent des traits caractéristiques, rouges et noirs, du maquillage de type kumadori. On peut aussi ajouter les chevelures imposantes des deux derniers, qui rappellent les perruques des acteurs. En effet, les maquillages « kumadori » sont surtout utilisés dans des pièces du répertoire dit aragoto, qui est caractérisé par des personnages hauts en couleurs, héros, justiciers et guerriers par exemple. Comme eux, jusqu’à aujourd’hui, les personnages inspirés du kabuki de style aragoto sont tout en héroïsme et flamboyance !

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Question 3 : L’origine des kumadori

Bonne réponse : la réponse B !

La première utilisation d’un maquillage rouge vif flamboyant dans le théâtre kabuki aurait été inventé en 1673 par Ichikawa Danjurô. Ce dernier devait jouer le rôle du guerrier Sakata no Kintoki, connu pour sa force surhumaine. Or, il n’avait alors que 14 ans : pour mieux incarner cette force, il choisit alors de peindre son corps entièrement en rouge. Il fait forte impression et rencontre un grand succès, qui l’amène à poursuivre sur cette voie et à inventer bien d’autres modèles de maquillages kumadori en fonction des rôles qu’il joue.

 

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Question 4 : La tradition des kumadori

Bonne réponse : réponse A !
Après Ichikawa Danjurô, tous ses héritiers sont devenus également acteurs de kabuki de type aragoto et ont perpetué la tradition à travers les siècles… jusqu’à ce que l’un d’eux divulgue le secret !

Chez les acteurs de kabuki, tout est affaire de famille… Le théâtre kabuki de style aragoto, avec ses maquillages flamboyants servant des rôles de héros, de guerriers ou de fantômes vengeurs, s’est perpétué au sein de la famille Ichikawa à travers les générations, formant une véritable dynastie d’acteurs. La plupart ont d’ailleurs aussi été nommés « Ichikawa Danjurô », tout comme le premier, avec l’ajout d’un numéro indiquant leur place dans la lignée.

C’est ainsi que le manuscrit original de notre document a été rédigé en 1852, avec des dessins de Ichikawa Danjurô 7 (à gauche sur l’image) et des textes de Ichikawa Danjurô 8 (portrait du milieu). Quant à savoir pourquoi ces derniers ont pris l’initiative de rendre public leur savoir sur les maquillages… ce n’est qu’une hypothèse, mais Danjurô 7 menait une vie dissolue et entretenait de nombreuses maîtresses ; son fils, Danjurô 8, s’est suicidé en 1854. Il n’est pas impossible qu’il ait décidé de vendre ce manuscrit pour éponger les dettes accumulées par son père.

Ajoutons enfin que la lignée existe toujours aujourd’hui : à l’heure actuelle, l’héritier de la famille, à droite sur l’image, porte le nom d’Ichikawa Ebizô 11. Né en 1977, il joue toujours du kabuki mais également dans des téléfilms. Il est aussi connu pour quelques déboires et débordements lors de sorties nocturnes un peu trop arrosées, perpétuant en cela la tradition de son aïeul Danjurô 7…

Ci-dessus, une statue du temple Narita-zan, auquel la famille Ichikawa est affiliée… Vous ne remarquez rien ? Le visage bleu, les traits noirs qui marquent les contours du visage… Sans doute une autre source d’inspiration pour la famille des kumadori !

 

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Question 5 : La présence du document dans les collections de la BnF

Bonne réponse : réponse D !

Le document a été rédigé, comme nous l’avons dit plus haut, par des héritiers de la famille d’acteurs Ichikawa. Il a ensuite été publié : nous n’avons pas la date exacte de publication du document de la BnF, mais nous savons qu’il y a eu plusieurs éditions entre le milieu du 19ème siècle et 1918.

L’ensemble nous est parvenu par le don effectué à la Bibliothèque par Edward Gordon Craig, théoricien anglais du théâtre né en 1872 et mort en 1966. Ce dernier a beaucoup puisé de son inspiration dans les formes de théâtre de tous les pays du monde. A son époque, autour de 1900, la mode était au japonisme, un courant d’inspiration artistique influencé par le Japon. Tous les peintres, écrivains ou acteurs européens d’alors étaient attirés par l’esthétique japonaise. Craig faisant partie de cette mouvance, il a acheté ce document, probablement par l’intermédiaire d’un marchand d’art japonais. L’image proposée est son monogramme, qu’il a tracé lui-même sur l’enveloppe qui contenait le document, ce qui nous prouve qu’il en était bien le possesseur.

Quelques années avant sa mort, Craig a fait don de ses archives personnelles à la Bibliothèque nationale de France, afin qu’elles ne soient pas dispersées. Nous conservons donc ses documents de travail, dont des documents étrangers dont il s’est servi comme inspiration.

 

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Question 6 : Maquillage « kaenguma »

Bonne réponse : réponse C. Les caractères composant ce mot 火炎 (ka + en), signifient « flammes » en japonais. La couleur rouge dans les maquillages kumadori est associée au courage, à la bravoure. Ce maquillage en particulier, le kaenguma, représente des flammes, et indique un héros particulièrement vaillant.

Aujourd’hui, il y a presque 150 modèles de kumadori recensés, mais seulement 60 à 70 sont véritablement utilisés. Les modèles de la famille Ichikawa qui sont indiqués dans ce document sont parmi les plus reconnus. Ils peuvent utiliser du rouge, du noir, et différents tons de brun ou de bleu. Les kumadori rouges correspondent à la justice ou à l’héroïsme ; tandis que les teintes indigo ou noires sont réservées aux personnages mauvais, qui inspirent la crainte. Le bleu pâle indique la mort, et sert par exemple pour les maquillages de fantômes. Enfin, les bruns sont utilisés pour les monstres, démons et autres yôkai.

 

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Question 7 : Maquillage « aiguma »

Bonne réponse : la réponse B !

Ce maquillage dit « aiguma », ce qui signifie tout simplement « ombres bleues », est utilisé pour les rôles de fantômes. On le réalise avec de la teinture d’indigo, et le texte qui accompagne le modèle de maquillage raconte effectivement que la pauvre épouse de l’acteur, en voyant cette nouvelle création, en est littéralement tombée à la renverse…

 

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Question 8 : Chercher le hannya

Bonne réponse : le maquillage correspondant à un rôle de hannya est le suivant : > cliquez ici <

Pas très effrayant ? Peut-être, mais il faut l’imaginer porté avec des cornes… En plus du maquillage, les acteurs ont recours à toutes sortes d’accessoires : perruques, cornes, fausses dents… On en voit d’ailleurs un exemple sur cet autre maquillage de monstre, à la dentition fort peu naturelle!

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Question 9 : la scène de kabuki / manga

Bonne réponse : la réponse C ! Le manga « Le chemin des fleurs », est paru en 16 tomes aux éditions Kaze dans la collection Shôjo, entre 2012 et 2016.

Cette expression est la traduction littérale du terme « hanamichi » (花道) par lequel on désigne cette allée sur laquelle les acteurs de kabuki déambulent tels des fleurs.

La BnF conserve des exemplaires du manga « Le chemin des fleurs » entrés dans ses collections, grâce au Dépôt Légal, et la notice du tome 1 est consultable > ici <. Le Dépôt Légal est l’obligation pour tout éditeur de déposer un exemplaire de chaque ouvrage paru en France à la Bibliothèque nationale de France. Ce qui fait que la BnF possède ainsi un exemplaire de tous les manga ! Cette collection énorme n’est cependant pas accessible à tous, elle constitue un fonds patrimonial de conservation avant tout. Cependant, la salle I (littérature pour la jeunesse) accueille tous les publics de lecteurs avec une sélection de manga fréquemment renouvelée.

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Question 10 : le kumadori comme « signature visuelle » de la culture japonaise

Bonne réponse : la réponse D ! Il s’agit bien de masques de soin pour la peau, au décor de kumadori.

Ils ont été créés par la marque « Japanese Face », fondée par un membre de la famille Ichikawa. Le site web où l’on peut les acheter (http://japaneseface.jp/fr/) les présente comme des « souvenirs typiques » du Japon. De fait, le design de kumadori fonctionne comme une signature visuelle, et en vient à symboliser directement la culture japonaise au sens large, de la même façon que le mont Fuji ou une branche de cerisier en fleurs.

Il n’est donc pas étonnant que les amateurs de manga, de jeux vidéos ou du Japon en général en croisent régulièrement. L’influence du kabuki est d’ailleurs plus large encore : des parallèles peuvent être faits entre le jeu des acteurs et le découpage scénaristique de planches de manga ; certaines franchises comme One Piece sont carrément adaptées pour la scène à la « façon » kabuki…

Si ce quizz vous a plu et que le kabuki vous intrigue, l’exploration ne fait que commencer !

 

Coralie Castel
conservatrice chargée des collections en langue et littérature japonaises modernes et contemporaines au département Littérature et Art de la BnF.

Questions Quizz Kabuki

Vous voici dans l’article reprenant les questions du quizz Kabuki ! Les réponses se trouvent > dans cet article <, essayez de répondre aux questions ci-dessous avant de vérifier votre score 😉

Question 1 – Les différents types de théâtre japonais

Bienvenue sur ce quizz sur le kabuki, et plus particulièrement sur les maquillages appelés « kumadori » que les acteurs utilisent dans ce genre de théâtre japonais.

👉 Avant d’entrer dans le vif du sujet, en guise d’introduction, connaissez-vous les principaux genres du théâtre japonais ? Associez chacune des photos qui vous sont proposées au genre qui lui correspond.

Réponse A :
A Kabuki
B Bunraku
C Nô

Réponse B :
A Kabuki
B Rakugo
C Kyôgen

Réponse C :
A Nô
B Bunraku
C Kabuki

Réponse D :
A Nô
B Kyôgen
C Kabuki

 

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Question 2 : identifier le kumadori dans les manga/JV


Dans la culture populaire japonaise, on trouve beaucoup de traces des arts théâtraux traditionnels.

👉Pouvez-vous identifier les trois personnages ci-dessus (donner leur nom et où on les rencontre : jeu, manga…), et surtout, trouver leur point commun ? Un indice se trouve dans la réponse à la question 1 !

 

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Question 3 : L’origine des kumadori


Intéressons-nous maintenant de plus près à ces maquillages de kabuki que l’on appelle kumadori. Ils seront le sujet central de ce quizz, qui s’appuie sur la présentation d’un document japonais conservé au département des Arts du Spectacle de la Bibliothèque nationale de France.
Ce document, qui a été numérisé et que vous pouvez consulter sur la bibliothèque numérique Gallica, présente des modèles de maquillage sous forme d’estampes aux couleurs vives, accompagnés de commentaires expliquant leur utilisation et leur histoire.

👉 Mais à quand remonte l’origine des kumadori, et surtout, qui les a inventés?
Des indices se trouvent sur la notice du document, à voir ici : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53125171j

A – Les kumadori ont été inventés par les autorités japonaises pour qu’on ne puisse pas reconnaître les acteurs

B – Les kumadori ont été inventés par un acteur, Ichikawa Danjurô, qui voulait se rendre plus impressionnant pour jouer un héros alors que lui-même n’était encore qu’un enfant

C – Les kumadori ont été inventés par un théoricien du théâtre dont on ignore le nom

D – Les kumadori ont été inventés par accident suite à la blessure d’un acteur, Ichikawa Danjurô, dont le visage était recouvert de sang

 

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Question 4 : La tradition des kumadori


De 1673 à nos jours, les kumadori se sont améliorés, multipliés et sont donc toujours utilisés.
👉 Comment les connaissances autour de ces maquillages ont-elles ainsi pu être préservés et rassemblées dans ce document, qui a permis de nous les transmettre jusqu’à aujourd’hui ? Un indice se trouve dans les portraits ci-contre, si vous parvenez à les identifier…

A – Après Ichikawa Danjurô, tous ses héritiers sont devenus également acteurs de kabuki de type aragoto et ont perpetué la tradition à travers les siècles… jusqu’à ce que l’un d’eux divulgue le secret !

B – Les amateurs de kabuki se sont regroupés en clubs et ont inventoriés les différents maquillages utilisés au cours des siècles

C – Le gouvernement japonais de l’époque, le shogunat des Tokugawa, a obligé les théâtres à mettre par écrit leurs techniques, pour préserver le patrimoine artistique d’Edo

D – Un espion s’étant fait passer pour un acteur de kabuki de style aragoto a révélé les secrets au bénéfice des troupes de théâtre rivales qui avaient moins de succès

 

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Question 5 : La présence du document dans les collections de la BnF


Nous avons donc affaire à une tradition secrète de maquillages de kabuki, fixée sur le papier dans des circonstances méconnues, et qui constitue un trésor très précieux.

👉 Mais alors, comment se fait-il qu’il se retrouve dans les collections de la Bibliothèque nationale de France, où tous le monde peut les lire ?! Un indice se trouve dans l’image ci-contre, tirée de la numérisation du document…

A – La Bibliothèque nationale de France a pour mission de collecter tous les documents secrets des pays étrangers. Celui-ci n’étant plus classé secret défense, il a été numérisé pour notre plus grand plaisir.

B – L’ambassade du Japon en France en a fait don à notre pays en espérant inspirer nos propres traditions de théâtre. La Comédie-Française ne les a pas retenus pour ses prochaines pièces et a transféré le document à la BnF.

C – Il a été retrouvé dans un carton intitulé « japonais – divers » dans un déménagement de la BnF, personne ne sait vraiment comment il est arrivé là

D – Il a été acheté par un amateur de théâtre japonais qui en a ensuite fait don à la Bibliothèque nationale de France

 

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Question 6 : Maquillage « kaenguma »


Concentrons-nous maintenant sur les maquillages en eux-mêmes et leur fonction. Le maquillage kumadori, associé au costume ou encore à la coiffure portés par l’acteur, sert à faire comprendre tout de suite le statut, l’âge et le caractère du personnage, grâce à une utilisation symbolique des couleurs. Ainsi, chaque maquillage correspond à un type de rôle bien précis. : gentil ou cruel, héros ou traître, séduisant ou dangereux, et même fantômes ou autres créatures de l’au-delà. Grâce à la couleur, à la forme et à l’épaisseur des traits, dès que l’acteur est sur la scène, le public sait à quel genre de personnage il a affaire.

👉 Par ailleurs, les maquillages portent tous aussi un nom. Ainsi, le personnage ci-contre porte un kumadori appelé « kaenguma ». A votre avis, que cela signifie-t-il ?

A – Visage ridé, pour indiquer que le personnage est âgé

B – Cornes de feu, pour indiquer que le personnage est un être dangereux et maléfique

C – Visage de flammes, pour indiquer que le personnage est un héros vigoureux

D – Visage en sang, pour indiquer que le personnage est blessé

 

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Question 7 : Maquillage « aiguma »


Voici un nouveau maquillage, cette fois-ci appelé « aiguma ». Si vous avez bien lu les réponses précédentes, vous pourrez sans doute deviner pour quel type de rôle il a été créé. Par ailleurs, le commentaire qui accompagne le maquillage raconte le moment où l’acteur l’a inventé, et surtout, de quelle manière il a su qu’il avait réussi à créer un maquillage efficace.

👉 A votre avis, que s’est-il passé ?

A – Il s’agit d’un maquillage destiné aux rôles de jeunes premiers séduisants. En l’essayant pour la première fois, l’acteur a rencontré une femme qui est immédiatement tombée amoureuse de lui et qui l’a ensuite épousé.

B – Il s’agit d’un maquillage dédié aux rôles de fantômes. L’acteur qui l’a créé s’était enfermé dans sa chambre pour réfléchir à un maquillage qui soit le plus effrayant possible, et il y a si bien réussi que lorsqu’il est enfin sorti avec son maquillage achevé, sa femme en le voyant s’est évanouie de peur.

C – Il s’agit d’un maquillage dédié aux rôles de traîtres. Lors de sa première représentation avec ce maquillage, l’acteur a créé une émeute et une bagarre a éclaté sur scène à cause de spectateurs qui voulaient le faire emprisonner sur le champ.

D – Il s’agit d’un maquillage dédié aux rôles de guerriers. Il a été utilisé par de nombreux samurai afin de se donner du courage lors des batailles de l’époque d’Edo.

 

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Question 8 : Chercher le hannya


Dans le kabuki, tous les rôles, même féminins, sont tenus par des hommes. Un rôle de créature féminine revient souvent : celui de « hannya », une sorte de monstre qui se révèle être une femme jalouse revenant d’entre les morts pour se venger des hommes qui l’ont trahie.
Les hannya sont aussi des personnages fréquents dans le théâtre nô, où ils sont joués à l’aide de masques, comme celui qui est présenté sur cette image.

Pour le kabuki, à la place des masques, certains maquillages kumadori reproduisent des visages de hannya.
👉 Parviendrez-vous à identifier le modèle de maquillage de hannya dans notre document : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53125171j ?

 

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Question 9 : la scène de kabuki / manga

L’estampe ci-contre, également tirée du fonds Craig de la BnF, représente une scène de kabuki (la notice est consultable ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53112366s/f2.item.)

👉 Savez-vous comment s’appelle l’allée qui prolonge la scène en avancée dans le public, du côté gauche de l’image ? (Un indice : cette expression a été repris pour le titre en français d’un manga publié aux éditions Kazé depuis 2012, qui raconte l’histoire de deux acteurs de kabuki amoureux de la même femme, également passionnée de kabuki…)

A – L’avenue des larmes, car les acteurs y avançaient pour déclamer leurs tirades les plus poignantes

B – La voie du ciel, les acteurs étant considérés comme des dieux descendant du ciel pour jouer sur Terre

C – Le chemin des fleurs, le terme de « fleurs » étant une allégorie pour désigner les acteurs

D – La route du danger, car les acteurs s’avançaient dans un public parfois déchaîné et hors de contrôle

 

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Question 10 : le kumadori comme « signature visuelle » de la culture japonaise


Aujourd’hui encore, le kabuki est très populaire au Japon. Au-delà des pièces qui continuent à se jouer, et des acteurs qui sont de véritables stars, le kabuki est un élément central de la culture populaire japonaise, et il y est souvent fait référence par des représentations de maquillages kumadori. C’est à ce titre que l’on trouve une très grande quantité de produits dérivés figurant des kumadori. L’image ci-dessus vous en donne un aperçu : un mug, une coque de smartphone et….

👉 mais que peut bien être ce troisième objet ?

A – un sticker mural

B – des cartes postales en papier washi

C – un déguisement d’Halloween

D – un masque de soin pour la peau

 

RDV ici pour découvrir les bonnes réponses !

Fanel

Bien plus qu’une pop solaire nimbée de culture japonaise, Fanel est le reflet d’une artiste de sa génération, une enfant qui a grandi dans les années 1990.

Pour Béra, qui incarne ce projet, il est impossible de devoir choisir entre son background rock, son amour de la culture pop nippone. Un mélange des genres assumé qui a signé l’acte de naissance de Fanel en 2014, après plus de 10 années d’expérience dans la musique. Cette envie de partager sans avoir à se départager, d’être capable d’invoquer l’imaginaire d’un manga comme de citer un poète folk, c’est un peu aussi ce que signifie Fanel, nom emprunté à un personnage de Vision d’Escaflowne. Dans cette saga de pop culture nippone majeure, Van Fanel est un élément réunificateur entre des peuples déchirés. Ce dialogue perpétuel, ce syncrétisme entre hyper technologie et retour aux sources, Béra le traduit dans sa musique, alliant des instruments organiques à des traitements plus électroniques. Elle s’amuse des sonorités et des rythmiques qu’offrent les langues en composant en anglais et en japonais.

Un peu comme si la pop anglosaxonne s’était invitée dans un film Ghibli.

 

Présents en 2017 sur les journées SaYONNE’ara, FANEL a accepté de revenir pour soutenir SaYONNE’ara « à la maison », et a proposé un concert/rencontre live sur la page Facebook de SaYONNE’ara. Cliquez ici pour le revoir !

 

Plus d’infos :

 

Marque page kokeshi

Atelier surprise !

L’équipe du Centre Social des Champs-Plaisants de Sens vous propose un petit tuto « bonus » pour vous permettre de créer votre marque page kokeshi !

N’hésitez pas à nous envoyer vos créations !

Création de gemmes lumineuses

Vous êtes cosplayers, ou curieux? Voici un tutoriel très pratique pour intégrer quelques effets de lumières dans un costume.

Pour le matériel, c’est peut-être difficile d’avoir tout sous la main en cette période de confinement, mais le tuto sera bien sûr encore disponible une fois les commerces à nouveau ouverts.

Une partie peut se trouver chez le partenaire « Cosplay mat » de l’association Cosplayers de France / Champagne-Ardenne. Plus d’infos ici : https://www.cosplaymat.com/fr/

 

Voici le tuto en vidéo (ou téléchargez le pdf pour y aller à votre rythme, en cliquant ici) :

Merci à l’association Cosplayers de France pour son super tuto !

 

Recette de gâteau japonais

La pâtisserie japonaise est très réputée et très emblématique du Japon : le dorayaki, le daifuku, le yôkan, le manjû, les dango, les ohagi….

Le confinement ne nous permettant pas de pouvoir nous procurer des ingrédients trop spécifiques, comme la pâte d’haricots rouges (= azuki) , ou encore la pâte de riz (= mochi), nous vous avons trouvé une petite recette relayée par le HuffingtonPost très facile à faire ! 

Pour la réaliser, vous n’aurez besoin que de 3 ingrédients :

  • 120g de chocolat blanc
  • 120g de fromage blanc
  • et 3 oeufs  !

Suivez la recette en cliquant ici, et bon appétit !

Cosplayers en lice !

Voici la liste des cosplayers en lice pour le concours SaYONNE’ara « à la maison » 2020 !

(Le numéro associé est aléatoire, correspond à l’ordre d’arrivée des inscriptions,  uniquement pour avoir un repère pour voter)

 

Pour voter pour votre costume préféré, RDV sur la page Facebook de SaYONNE’ara, dossier photo « CONCOURS COSPLAY 2020 », et likez votre(s) préféré(s) !

 

Règlement du concours Cosplay

inscriptions :

du lundi 22 mars au dimanche 4 avril 2021

Vous pouvez vous inscrire, à l’adresse :
concourssayonneara@mairie-sens.fr
avant le dimanche 4 avril 2021 minuit

Téléchargez le règlement ici ! 

REGLEMENT

1 – Qui ?
Tout le monde peut participer.

2 – Sécurité et interdictions 
Sont interdits : les armes blanches, les armes à feu, les armes ou liquides incendiaires, les liquides indélébiles, les substances toxiques, les objets ou comportements à caractère raciste, pornographique, antisémite, violent, discriminatoire ou portant atteinte aux bonnes mœurs.

3 – Inscriptions
Pour pouvoir concourir, chaque participant doit envoyer par mail ou via le site « Wetransfer » des photos ou une vidéo de son costume à l’adresse : concourssayonneara@mairie-sens.fr avant dimanche 4 avril minuit.

4 – Conditions participation

Chaque participation se fait en individuel et chaque participant ne peut concourir qu’une seule fois.
👉Par photos : chaque participant doit envoyer au maximum 5 photos (de face, de profil, de dos, et une ou deux positions) en signalant la photo qu’il souhaite voir diffuser sur les réseaux sociaux.
OU
👉Par vidéo : chaque participant doit envoyer une seule vidéo qui ne doit pas excéder 30 secondes, accompagnée d’une photo qui sera utilisée pour le vote du public sur les réseaux sociaux et le site http://www.sayonneara.fr
– signaler votre nom, prénom, âge, personnage et s’il s’agit d’un costume «home-made » ou acheté.
– remplir l’autorisation parentale/l’autorisation de diffusion d’image ci-après pour l’envoi et la diffusion de vos photos et de vos vidéos.

5 – Vote
Le jury recevra l’ensemble des photos et vidéos des participants. Il est composé de :

  • Un membre de l’association «Chouette Cosplay»,
  • Un membre de l’association «Cosplayers de France – antenne Champagne-Ardenne»,
  • Enn’rod (directeur général de l’escape game les Portes de l’Isba)
  • La gagnante du concours cosplay 2020 (prix du public)
  • Un membre de l’équipe des bibliothèques de Sens,

Les votes se dérouleront en 2 temps :

  1. Une présélection de 4 candidats par le jury à 75% et par le public à 25% à partir de la photo sélectionnée par chaque participant diffusée sur la page SaYONNE’ara du lundi 5 avril au vendredi 9 avril minuit.
  2. Vote final par le jury à 50% et par le public à 50 % le samedi 10 avril sur le plateau télé SaYONNE’ara sur le site Savinien de la ville de Sens et les réseaux sociaux (page Facebook et Instagram de SaYONNE’ara).

6 – Critères
– La réalisation du costume
– La qualité du costume
– La fidélité du costume
– Les accessoires
– La prestation
– L’originalité

7 – Les prix
Le jury sélectionnera les 4 meilleurs participants.
De cette sélection, un vote final sera effectué sur le plateau télé SaYONNE’ara le samedi 10 avril afin d’élire le grand prix SaYONNE’ara du concours Cosplay 2021.

L’organisation se donne le droit de modifier les catégories définies ci-dessus en fonction du nombre d’inscrits au concours, ainsi que le droit d’annuler une inscription en cas de non-respect des règles.

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Autorisation de droit à l’image :

L’équipe SaYONNE’ara propose un concours de Cosplay via internet et les réseaux sociaux. Chaque participant devra envoyer par mail ou via le site « Wetransfer » photos ou vidéos de son costume afin de les soumettre au jury et au public comme expliqué ci-dessus.

Pour les chaque participant, il est indispensable de remplir l’autorisation de diffusion d’image (par vous si vous êtes majeur, par vos parents si vous êtes mineur) ci-dessous et de le transmettre à l’adresse : concourssayonneara@mairie-sens.fr avant le dimanche 4 avril minuit.

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Je soussignée (moi / parent ou tuteur)……………………………………………, autorise la ville de Sens à publier la photo ou la vidéo de (moi / l’enfant)……………………………… sur les pages SaYONNE’ara des différents réseaux sociaux et sur les supports de communication de la Ville de Sens (site internet) pour les votes du jury et du public du lundi 5 avril au samedi 10 avril 2021.

À………………………………………………., le………………………

Signature

 

 

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Téléchargez le règlement du concours Cosplay au format PDF en cliquant ici !

Vous pouvez vous inscrire, à l’adresse :
concourssayonneara@mairie-sens.fr
avant le dimanche 4 avril 2021 minuit

 

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